Parenthèse nature sur la Côte d’azur

Lorsque j’étais petite, mon frère m’embarquait avec lui dans la forêt pour y construire des cabanes. On ramassait du bois mort ou des planches, on y ajoutait un peu de mousse et elles devenaient de vraies petites maisons. Lorsque jeudi, nous avons pris la route en direction du Var pour découvrir le domaine de La Tuilière, j’avais les mêmes espoirs. Ceux de retrouver mes souvenirs d’enfant et du temps insouciant.

Au milieu des arbres, là, dans le noir. Une lumière brillait. Alors, on s’est enfoncé sur le sentier. On a traversé le ponton, gravit la montée jusqu’à rejoindre la passerelle. Guillaume, le propriétaire, avait pris soin de laisser la lumière à l’intérieur de la cabane et de là où nous étions, nous pouvions déjà nous imprégner de son atmosphère. Alors, vint le moment magique : Traverser la passerelle et pousser la porte… 

C’est avec des étoiles plein les yeux que l’on a découvert les lieux. Comme des enfants on a parcouru chaque objet, chaque centimètre de décoration. D’abord, une magnifique lumière dorée, installée derrière de jolies appliques, faisait naitre de drôles de dessins sur les murs. Il y avait aussi ces grandes poutres en bois qui traversaient la pièce et de jolies fenêtres qui, j’en étais sure, feraient apparaitre une vue sublime le lendemain. Un grand lit, une vieille malle, des jeux de société… mais surtout, cette magnifique et imposante charpente que je ne me suis pas lassée de regarder.

Alors, on a mis la musique, dégusté le fabuleux dîner que Guillaume nous avait préparé et on s’est posé, là, à savourer le temps qui s’écoulait.