Baisse de moral, mes rituels pour rebondir

Par kallisteha
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Si vous venez d’ici, ici ou , vous savez que les coups durs, ça me connait ! La vie m’a mis à l’épreuve assez souvent ces dix dernières années et sans vous mentir, j’ai perdu pied, à chaque fois. Le point positif, c’est qu’à force, eh bien, on acquiert de l’expérience ! Voici donc tous mes conseils pour vous donner l’occasion de rebondir à votre tour et de garder en tête le plus important : vos rêves et vos envies.

BAISSES DE MORAL, MES RITUELS POUR REBONDIR

 1 – SE LAISSER ALLER – ALLER MAL

Je suis une battante alors, plus jeune, je refusais, je ne voulais pas reconnaitre que ça n’allait pas quand ça n’allait pas… Je ne sais pas si c’est la maturité ou l’âge, mais maintenant, que ce soit suite à des problèmes de famille, de santé, professionnels… J’ai appris à accepter d’aller mal. Avec le temps j’ai compris que cela ne sert à rien de lutter, de faire semblant, de se cacher derrière des sourires, de faire l’autruche pour ne pas y penser. Etre au plus bas, après tout, j’en ai le droit.

Alors je me laisse du temps. C’est important. C’est se respecter, respecter son mal-être, sa déprime et surtout prendre pleinement conscience de la situation. C’est commencer à la digérer, lentement. Il ne faut pas se presser d’aller mieux. Parfois, au fond du trou on y est bien et il faut juste accepter d’être dans cet état là. 

Dans ces cas là, je sais que j’ai besoin de me replier sur moi-même, que je suis en colère ou bien très fatiguée, vidée de m’être battue en vain ou déjà morte à l’idée de me battre à nouveau. Je me prend donc toujours deux, trois ou quatre journées, pour déprimer toute seule dans mon coin. Juste pour souffler un peu. Rideaux tirés, plateau télé, malbouffe, comédies romantiques ou juste films « a la con » pour ne pas réfléchir… Et c’est ok. l’étape 2 va pouvoir débuter.

 

 

2 – FAIRE LE POINT

C’est le moment où la force revient. Je prend un papier et un stylo et je fais le point. A chaque fois j’y vois plus clair et je prends la mesure de l’importance/la gravité de la situation.

 
 
  • Le coup dur : quel est il ? pourquoi? depuis quand ?
  • La situation actuelle : Y-a t-il des urgences, des répercutions à prendre en compte sur ma vie d’en ce moment ? (ne pas être dans le déni de rendez-vous médicaux par exemple. Adapter son planning, les coups durs, doivent êtres gérés en priorité.)
  • Être honnête avec soi-même : Pourquoi ça nous détruit autant ?
  • Si j’avais pu changer ça, j’aurai fait quoi ? Il est important de prendre conscience de tous les « et si » qui nous traversent la tête. « Et si j’avais fait mieux », « et si je n’avais pas fait ça », « et si j’avais fait plus attention »… Notez lez, tous. En les écrivant, on apprends à ne plus se rabattre sur eux pour fuir la réalité. Les suppositions, c’est illusoire.
  • Et dans la réalité, comment faire pour avancer / améliorer tout ça ? Je vais vous épargner les « il y a toujours une solution » qui m’énervent au plus haut point. Non parfois, il n’y a pas de solution. Parfois on perds un proche injustement, alors qu’il s’est énormément battu. Il n’y aura pas de solution miracle pour palier à ça. Pourtant il va falloir apprendre à aller mieux. J’insiste sur ce point : A l’époque de mon agression, je me disais toujours « j’irai mal toute ma vie, toute ma vie je serai cette personne là ». J’avais le mauvais regard sur la situation. Je regardais l’issue et non pas le cheminement. Qu’importe la cause : déprime passagère, maladie, décès, violences… il faut se concentrer sur le chemin que vous allez entreprendre doucement. (par exemple pour moi : j’aurai pu prendre rendez-vous chez un bon psy voir même un coach de vie, m’occuper de ma santé, changer de cercle social, me concentrer uniquement sur MOI. prendre le temps de vivre lentement. Prendre le temps d’accepter. et enfin faire le point sur mes envies et les mettre en oeuvre; ce qui m’amène à….
 
 

3 – SE SOUVENIR DE CE QUI NOUS ANIME

Je fais un nouveau point, mais un peu différent cette fois. Je liste tout ce que j’aime dans cette vie: des petits bonheurs simples aux espoirs pour l’avenir, mes rêves, mes envies, tout ce qui n’a pas encore été réalisé. Il y a des périodes, où croyez moi je me serai bien foutue en l’air. Rien que l’idée d’y penser, me soulageait, tant la situation était invivable. Mais à chaque fois, je me disais : « non il y a tous ces pays que tu n’a pas encore vu, toute cette vie « ailleurs » que tu n’a pas encore appréhendé. C’est pas le moment. Reprend toi ». Et grâce à mes envies, tous ces rêves, J’ai tenu bon.

 

 

4 – REVER UN PEU

C’est le plus important ! Si on est déprimé c’est que l’on est dans une vraie situation de merde. Alors pourquoi ne pas laisser place à la folie et se prendre à imaginer des trucs fous ? Une situation différente de celle dans laquelle on est, ou carrément à l’opposé ! Imaginez un instant, que tout soit possible. Je me souviens m’être déjà imaginée, loin, très loin d’ici. A parcourir les routes, juste comme ça libre de tout. Libre de toute attache familiale. Je me suis vue actrice et même répondre à des interviews ! Je suis partie loin. Mais s’évader ça fait du bien.

 

 

5 – TRANSFORMER CE RÊVE EN NOUVEAU PROJET.

Si un rêve vous fait rêver, c’est qu’il vous anime. Et tout ce qui vous anime doit être réalisé ! S’investir dans de nouveaux projets c’est se re-concentrer sur soi. Faire abstraction des difficultés de la vie. Ca donne envie de se battre mais en plus ça fait passer le temps. 

Comment faire pour transformer des rêves fous en réalité ? Eh bien, on les adapte ! Il y a toujours un moyen de les rendre plus terre à terre, surtout dans le monde d’aujourd’hui, où tout est possible.

J’ai rêvé tellement de fois de partir loin, sans me retourner, de tout quitter. Ne plus penser à rien. Juste moi et le monde. Et bien c’est ce que je fais désormais dans ma vie. Je met tout en oeuvre pour que ça colle professionnellement avec mon blog que j’ai choisi accès voyage ! J’aurai aussi pu choisir de bosser en saison comme une dingue et de gagner en six mois le salaire d’une année pour partir le même reste du temps. Ou trouver une place à l’autre bout du monde. Bref des solutions, là par contre, je vous jure, il y en a toujours !

Pour ce qui est de donner des interviews et d’être actrice… eh bien ma foi, avec le blogging c’est possible de faire des FAQ ! Et il semble que j’ai envie de me remettre sur youtube… 😀 

Vous avez compris le principe mes p’tits rats ! Prendre du temps pour soi, se re-concentrer sur son moi-profond et construire de nouvelles choses. Le reste suivra. Je ne vous raconte même pas la satisfaction lorsque vous regarderez en arrière, vous serez comblé d’avoir réussi à transformer une mauvaise période en période de création / épanouissement / réalisation de vous.

Si vous avez d’autres techniques, je vous laisse les énoncer en commentaires ! Et n’oubliez pas que si ça ne va pas, je suis là. N’hésitez pas à m’écrire. 

Gros bisous <3

Commentaires & réactions

4 Commentaires

Alex 9 février 2019 - 00:48

T’arrives en permanence à attirer notre attention avec tes mots toujours aussi bien choisis. Cela arrive à tout le monde des baisses de moral, c’est ce qui nous rend humain = nos émotions.

Moi j ai la chance d’avoir ce coté positif qui, allié à mon optimisme, me permet de passer à autre chose quand cela ne va pas mais bon parfois c’est compliqué.

Quand tu te lèves et que tu sens que ça va pas aller aujourd’hui, ce léger feeling que tu va ramer pendant toute ma journée c’est pas simple mais si c’était le cas, ce serait trop facile !

« Demain il fera beau » j’avais trouvé ce proverbe asiatique assez inspirant.

Bon retour à toi !

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kallisteha 15 février 2019 - 14:21

Coucou !
Oui, je suis aussi de nature positive, mais cette fois, c’est comme si c’était trop.
La goutte de trop qui te fais te perdre au milieu de tes soucis. tu vois ?
Mais bon, j’ai mis mes astuces en pratique (comme quoi mes articles me servent aussi à moi haha) et ça va mieux !

Je suis d’accord, ce proverbe est canon et donne espoir en l’avenir, merci encore,
Bises Alex

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Franck Chambrier 1 février 2019 - 12:47

Coucou, content de te revoir en vie :p lol. Moi même j’ai eu mon lot de merdes et pire encore. Ma technique a moi c’était d’une de dormir, laisser le temps faire son œuvre, on voi les chose autrement avec le temps. Et deuxièmement c’était d’écrire, poser sur le papier tout et n’importe quoi, les envie, se parler à soi même, y exposer ses rêves, ses envies, ses fantasmes. Y mettre ses projet, ça prend une dimension réelle de l’ecrire, comme ci on touchait au but. Bref dormez écrivez et positive attitude. Bonne journée ^^

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kallisteha 1 février 2019 - 13:14

Coucou ! oui en vie ! on s’accroche que veux-tu ;). Merci pour tes idées, je suis totalement d’accord. C’est pour ça que je dis que c’est important de coucher les idées sur le papier. On prends conscience de tout comme ça et surtout ça vide la tête. C’est dingue la force de l’écriture ! Bisous

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